Plats ultra-élaborés ou cuisine familiale, cocktail buffet… un traiteur peut aussi s’occuper de la vaisselle et de la déco.
Gambas en folie, rosace de Saint-Jacques rôties et riz vénéré, cylindre de volaille farci au foie gras et pleurotes façon Rossini, fantaisie de truffe au chocolat… Avec toutes les émissions télé consacrées à la cuisine, l’envie d’organiser un diner gastronomique pour nos amis nous vient parfois, mais nous n’avons pas tous les talents de grands cuisiniers, ou pas forcément le temps de cuisiner pendant des heures. Nous n’avons d’ailleurs pas souvent tout le matériel adéquat et nécessaire pour cuisiner aussi bien qu’un grand Chef. La solution, c’est de faire appel à un traiteur à domicile.
Gourmands, grillés, fruités, acidulés,… Comment les arômes du café naissent-ils et se développent ? De la plantation à la préparation, voici les 5 étapes clé pour obtenir le meilleur café au monde.
De nombreuses marques proposent des pâtes à tartiner sans huile de palme, avec par exemple de l’huile d’amande à la place. Elles sont meilleures que les marques industrielles. Certaines sont bio. L’huile de palme est néfaste pour la santé et l’environement.
Je vous présente ici mes dernières découvertes coups de coeur, boissons et chocolats.
Deux grands chocolats noirs intenses et doux
Je ne me souviens pas avoir pris autant de plaisir en dégustant du chocolat. Ils sont d’une douceur incroyable, sans amertume. Gran Couva 64% de Trinidad et El Pedregal 64% du Vénézuela, des tablettes de la collection chocolats à déguster, domaines millésimés de Valrhona.
Le premier provient du sud de l’île de Trinidad. Le petit village de Gran Couva abrite l’une des plantations les plus anciennes de l’île où poussent des cacaos ancestraux de la variété Trinitario. Ce chocolat révèle des notes de menthe séchée et d’épices fraîches.
Le second est fait à partir de Porcelana, une variété de cacao Criollo rarissime, reconnue pour son exceptionnel pouvoir aromatique. Ce chocolat délivre des notes de miel et de fruits mûrs.
Une très belle marque de thé que j’ai découverte tout récemment.
Constance Braud, créatrice des thés de constance a créé des thés qui exaltent les notes olfactives des mythiques parfums Guerlain : Shalimar, Habit Rouge, La Petite Robe Noire, L’Heure Bleue, Liu, Nerolia Bianca, Orchidée Impériale. Ces thés sont distribués uniquement dans la boutique Guerlain des Champs Elysées.
Elle propose beaucoup d’autres sortes de thés que l’on peut retrouver sur son site classées de manière originale : « par occasion » : Pour le petit déjeuner, le soir, pour mincir, pour se relaxer. Par force. Par origine (Chine, Thaïlande, etc).
L’eau minérale noire
Blk. Cette eau minérale naturelle noire est infusée aux minéraux fulviques. Elle est 100% naturelle et contient 77 oligo-éléments comme le silicium bon pour la peau, du zinc, du fer. Elle contient aussi 18 acides aminés qui contribuent à la construction musculaire. Elle sera disponible en France à partir de mars chez Colette et dans d’autres points de vente par la suite.
Marque spécialisée dans le Rooibos
J’adore le rooibos, cette plante au goût boisé, ambré, vanillé, qui ne contient pas de théine et qui pousse surtout en Afrique du Sud. La marque Cape and Cape s’est spécialisée en rooibos et thés africains. Elle propose des disaines de rooibos aromatisés, mais aussi un très grand nombre de variétés nature : Wood Stock, Bingo, safari au Cap, A man’s wish, Cedeberg flowers, Kalahari camp, piece of cake, purple sunst, Red Veldt… Avec chacune leur goût particulier.
Hier, j’ai mangé un grillon à la citronnelle, l’une des recettes à base d’insectes proposée par Romain Fessard sur son site www.insectescomestibles.fr. Bon c’est craquant et ça a surtout le goût de citronnelle. L’intérêt c’est que 20g de ces petites bestioles contiennent autant de protéines que 100g de boeuf.
Je n’étais pas encore prêt pour les vers de farine, surtout présentés en quiche lorraine, ni pour les termites, qui sentent mauvais, mais dont le goût m’a-t-on dit est proche de celui du bacon.
criquetsvers de farine
Autre nouveauté alimentaire qui a retenu mon attention : la pâte à tartiner chocolat noir et noisettes de NewTree, sans huile de palme ni aucune autre sorte d’huile. Sa production ne va donc pas détruire les forêts tropicales. Elle est réalisée à partir de noisettes de Sicile et de chocolat noir à 66% de cacao. L’onctuosité a été obtenue grâce à du lait d’amande.
NewTree propose aussi des tablettes de chocolat au cassis, gingembre, lait de cannelle… J’ai particulièrement apprécié celle à la lavande, parfaite avant d’aller dormir, cette fleur ayant un effet apaisant. Et pour l’apéro, des chips de pomme séchées à l’air enrobées de chocolat noir bio.
Tramier, spécialiste des olives et des huiles lance un nouveau bocal d’olives avec 25% de sel en moins, une huile d’olive enrichie en Oméga 3. J’ai demandé d’où viennent ces Oméga 3. Réponse : d’algues. Ce qui ne modifie pas du tout le goût de l’huile. Autre nouveauté, de l’huile de tournesol « sans agents chimiques agressifs ». Bon, ce n’est pas très précis… Ils m’ont appris que les huiles de marques concurrentes en contiennent.
Pour ceux qui en ont assez des energy drinks au goût indéfini, plein de colorants et arômes artificiels, Chamane en propose à base de thé et à base de café. Des boissons naturelles. Thé au citron et café au caramel.
BerryWhite de son coté lance 4 recettes de boisson au thé blanc et superfruits bio : Grenade & myrtille, citron, baies d’Açai, gingembre & yerba maté, caneberge, goyave, fleur de sureau & guarana, baie de goji, pêches et echinacea.
Toujours bio, le thé Freddo de Galvanina, une entreprise italienne fondée en 1910.
Pour terminer, avec les nouveaux produits, ma marque de thé préférée, Dammann Frères propose « Impressions de Printemps ». Une variation sur une récolte printanière d’un thé vert de Chine aux longues feuilles émeraude.
Enfin, cette fois ce n’est pas un nouveau produit, mais un service, le site www.foodette.fr facilite la cuisine. Il propose des recettes et la mise à disposition de tous les ingrédients réunis pour la réaliser à retirer auprès de l’un de ses commerçants partenaires. Par exemple, un boeuf bourguignon. Vous commandez un panier qui contiendra paleron ou macreuse, oignon, ail, carotte, champignons de Paris, pomme de terre, thym, laurier branche, farine, chocolat et vin rouge de Bourgogne. Exactement les quantités nécessaires.
Une cinquantaine de restaurants de bagels a ouvert à Paris ces 3 dernières années. Pour tout savoir de ce sandwich traditionnel juif né en Europe centrale et très prisé des newyorkais et Montréalais, nous avons rencontré Patrick, créateur de Only Bagel rue poissonnière.
D’où viennent les bagels ?
La légende raconte qu’un boulanger de Vienne a créé ce pain en 1683 pour rendre hommage au roi de Pologne et Lituanie qui a repoussé l’invasion des Turcs qui menaçait la capitale autrichienne. Il a créé un pain en forme d’étrier (Bügel en allemand) car le roi était un bon cavalier. Les juifs d’Europe de l’Est ont adopté ce pain, puis ils l’ont importé aux Etats-Unis et au Canada, notamment à New York et à Montréal. Il est né en Europe, il est parti aux Etats-Unis et au Canada et il revient maintenant en Europe, notamment à Paris. C’est le come back du bagel.
Qu’est ce qui t’a donné envie d’ouvrir Only Bagel ?
En Irlande, où j’ai vécu, j’avais l’habitude de manger dans des bagel shops. Je travaillais dans la finance – comptabilité. J’avais envie de créer ma boite. Un jour, j’ai vu un panneau « devenez franchisé ». Je me suis demandé où je pourrais en manger à Paris. Je suis rentré, j’ai regardé sur google « Bagel Paris » et je n’en ai vu qu’une dizaine. En rentrant à Paris, j’ai décidé d’ouvrir Only Bagel. En 3 ans, le nombre d’établissements a été multiplié par 5.
Quel est le secret d’un bon bagel ?
Le pain doit être dense et ferme. Pour obtenir cette texture, il faut une fabrication spécifique : un anneau homogène fait d’une pâte qui contient du malt, de l’œuf et du sucre. Elle est plongée brièvement dans l’eau bouillante avec parfois du miel, puis cuite au four. Les recettes de base pour la garniture c’est cream cheese avec du saumon. J’ai ajouté avocat ou concombre. Ou pastrami, de l’émincé de bœuf épicé. Les combinaisons sont infinies. J’en propose 15, végétarien, au poulet, avec toutes sortes de fromages : brie, cheddar… avec des confitures, de figues par exemple. J’ai adapté les recettes au marché parisien : raclette, chèvre… En édition limitée, je fais aussi des italiens avec de la mozzarella, des tomates.
D’où vient la déco ?
Je l’ai faite avec le cabinet 2D. On a finalisé le concept en intégrant du mobilier en bois vintage. L’idée c’est de mêler tradition et modernité. Les pieds de tables sont chinés. Il y a des caisses en bois. Et modernité avec le comptoir blanc épuré. La déco combine bleu magnétique, blanc et bois. Je propose mes murs à des artistes, photographes, peintres, pour qu’ils exposent leurs œuvres pendant 2 mois. En ce moment c’est Magali Jouishomme qui présente ses photos urbaines.
Only Bagel 11 rue Poissonnière 75002 Paris.
Petite parenthèse : Dans le prolongement des rues Montorgueil et des petits carreaux, la rue Poissonnière a vu s’ouvrir de nombreux nouveaux commerces, bars et restaurants : L’ivress, l’assiette à carreaux, La boutique des saveurs, Beer&Malt…
Armand de Brignac, probablement le champagne le plus cher
Le champagne Bollinger James Bond 007 à l’occasion de la sortie de Skyfall
Charles Heidsieck brut réserve : goût de fruits bien mûrs : mangue, abricot, mirabelle, pistache et amande
Charles Heidsieck rosé : confiture de fraise, pêche de vigne, pain d’épice
Dom Pérignon cuvée David Lynch aux Galeries Lafayette gourmet notamment
Duval Leroy
N°1 Champagne Tzarina : aubépine, tilleul et miel d’acacia. L’évolution olfactive sur des notes capiteuses de cannelle tend vers de la rondeur tout en conservant une grande minéralité.
Lanson Extra age brut blanc de blancs : poire d’été, pêche blanche et pâtisseries fines
Dans le haut du quartier Oberkampf, niché au bout d’une allée bordée d’un parc municipal on est au cœur de la ville et pourtant protégé des turbulences. C’est là, au 6 avenue Jean Aicard, que La Fine mousse fête son premier mois d’ouverture. Le concept de ce « bar à bière », comme on dit bar à vin, est de rassembler des gens curieux et leur offrir une découverte, faire la connaissance des brasseurs méconnus et s’affranchir de la grande distribution qui a tant nuit à la réputation des bières de qualité.
Conçu comme un écrin pour la bière, le décor est brut, fauteuils de cuir, tonalités brunes « zinc » en béton ciré, rendu chaleureux par les lumières indirectes. Ce sont vingt bières servies à la pression dont les colonnes s’alignent le long des murs de pierres nues. C’est un bar pour les amateurs, ceux qui aiment les découvertes et les conditions les plus propices pour déguster et apprécier la bière. C’est aussi un lieu pour séduire le néophyte dont le premier contact avec les « bonnes bières » est souvent le fruit du hasard ou d’un partage.
Tout ici a été conçu et revu pour satisfaire les plus exigeants Un verre unique remarquablement dessiné pour la dégustation : design italien, fabriqué en Allemagne spécialement pour un bar parisien, un concentré de savoir faire européen. Pourtant, partir de 3€50 le demi, les tarifs ne sont pas supérieurs à ceux de nombreux bars parisiens.
Il ne viendrait à personne l’idée de secouer une bouteille de grand cru ou de la plonger au congélateur pour la rafraichir. Ainsi, le fut n’est pas roulé, il n’est pas chahuté, ici on respecte le produit. Le fût suivant est déjà prêt dans la chambre froide, posé 24h à l’avance pour éviter les chocs thermiques, sans manutention de dernière minute, c’est le tuyau de la tireuse qui se déplace. Les couleurs, les arômes, la complexité au palais, on se sent rassuré dans un univers dégustation, on découvre des saveurs pour tous les goûts, avec ou sans amertume.
La carte est riche évolue au rythme des saisons et fait tourner les sélections pour assurer variété et nouveautés. Faciliter la découverte des bières artisanales et permettre le contact avec les brasseurs, des produits du terroir, surtout Français voir Francilien. Si on parle de terroir, c’est qu’il y avait des traditions brassicoles régionales et parce que l’eau, sa dureté notamment, contraint et détermine la palette de possibilités offertes aux savoir-faire du Maitre-brasseur. « Mon eau, je la subie » nous dit Emmanuel Rey, brasseur des Volcelest, bières bio en Vallée de Chevreuse. Et le résultat est enthousiasmant, elles ne sont pas bonnes mais excellentes !
Ce magazine publie des enquêtes sur les tendances mode donnant des explications sur ce qu'elles disent de notre époque. Des interviews de personnalités : acteurs, chanteurs et sportifs, des articles sur le matériel de sport, les nouvelles technologies, les montres, la gastronomie. Des tests de jeux vidéo. Des conseils pratiques. N° CPPAP : 0125 W 93848.