Ce n’est une surprise pour personne : Jean Paul est doué pour ressentir « l’air du temps », l’évolution des moeurs, des mentalités, des envies. Avec sa nouvelle fragrance, il appelle les hommes à clamer haut et fort leur virilité, triomphante et exacerbée. Tout-puissants, énergiques, libres et sauvages, ils lancent à l’unisson un cri de victoire : Kokorico.
Après des années d’androgynie (les exemples les plus frappants de cette tendance étaient le parfum Ck One en 1995 et les collections d’Hedi Slimane pour Yves Saint Laurent (1997) puis pour Dior Homme), la tendance est depuis quelques saisons à l’homme viril, barbu, assumant sa sexualité.
« Il n’y a pas un homme Gaultier. Il y a des hommes, de différents âges, masculin-féminins, mi-voyous, mi bons gars, canailles ou raffinés, mais toujours à la personnalité affirmée. A la fois hommes-objets, hommes en jupe, en smoking, vêtus de néoprène, de manteaux de cuir oversized, redingotes flamboyantes, tuniques de mousseline sur costumes racés, ou encore en marinière… Une allure sexy chic bien dans l’air du temps, qui renverse les classiques avec glamour, humour, flamboyance, séduction, sans oublier un zeste de provoc’. Pour tous ces hommes, Jean Paul Gaultier imagine aujourd’hui un nouveau parfum. Plein de panache et de surprises, il met « cul par dessus tête » les codes classiques du parfum masculin ».
Cèdre, patchouli, vétiver. Puis la fève de cacao, gourmande, brute, aphrodisiaque est traitée paradoxalement en amertume. Elle joue des apparences et heurte la sensualité et la fraîcheur de la feuille de figuier. Un chaos explosif et torride harmonisé par les éclats boisés.
Le flacon est une sculpture : Trompe l’œil, double jeu, effet morphing : silhouette sexy d’un corps d’homme de profil, « gueule » pensante de face et vice versa.
Le film réalisé par Jean Baptiste Mondino met en scène la bombe née à Bilbao : le basque Jon Kortajarena. Musique : Mirwais.
Petit cadeau : le making off… Torride
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