Les jeunes mannequins choisis pour présenter la collection été de Paul Smith profitent de l’avant défilé pour se relaxer, faire une microsieste, méditer, consulter leurs messages sur leurs smartphones, leurs tablettes ou leurs laptops, avant de passer entre les mains, des coiffeurs, maquilleurs et habilleurs.
Hier soir avait lieu la soirée d’ouverture de la boutique au 1 rue des Saints-Pères à Paris de la marque vénitienne Golden Goose deluxe brand avec aux platines le groupe The Dø. Le duo nous a offert un set très festif.
Comme beaucoup d’autres créateurs de mode, Paul Smith s’attache à déconstruire les vêtements conventionnels. L’inspiration de sa collection printemps été 2015 est l’ouverture de la biennale de Venise, quand artistes et galeristes descendent le Giardini. Ils s’approprient les codes des tenues traditionnels à leur manière, de façon créative : Les revers des vestes de smoking recouvrent des T-shirts, des vestes de costumes n’ont pas de bouton. Les vestons sont longs et associés à des pantalons amples, parfois zippés à la cheville, des shorts en satin. Beaucoup de pantalons sont semblables à des pyjamas ou à des joggings. Les coloris sombres, bleu marine et gris foncés sont compensés par des éclats pêche ou verts ou des effets tie&die, des illustrations botaniques et des rayures arc-en-ciel.
Ce look Kaporal présente 2 tendances mode du printemps été 2015 avec une chemise en jean (ce vêtement est de nouveau très à la mode depuis quelques saisons) et un gilet avec un jacquard de motifs amérindiens.
La collection été 2015 d’Agnès b s’inspire des vêtements d’ouvriers, « d’un parisien de retour des Indes », du style parisien et de la nouvelle vague post-punk de la fin des années 70 et début 80 en France.
Combinaisons de travail en denim, coton blanc sérigraphie, pantalons et vestes de travail, veste tambourin, t-shirt à rayure. La première partie du défilé d’agnès b présente des pièces inspirées de vêtements de travail. Des habits simples en coton, denim, lin, jerseys et cuir. Gris, bleus, blancs ou à rayures noires et blanches. L’inspiration de la deuxième partie, c’est un parisien revenant de voyage en Inde d’où l’usage de couleurs assez important, avec quelques pièces inspirées de la culture indienne. Certains tissus ont été imprimés dans ce pays. Les coloris sont des dégradés de beige et de gris rehaussés par des couleurs plus vives comme des oranges et des imprimés floraux ou graphiques. Les coupes des pantalons et vestes sont près du corps. Les vêtements de la 3ème partie sont inspirés par le style parisien avec des trenchs, pantalons rayés, costumes près du corps gris et bleus, avec du jaune, du vert d’eau. Des rayures, des imprimés graphiques et un imprimé photo du Canal saint Martin prise par Agnès. Dans la 4ème partie, les vêtements sont inspirés de la période post punk, nouvelle vague en France (période 1978-1983), pendant laquelle la révolte des jeunes contre la société s’exprimait au travers de différents mouvements musicaux et artistiques. Les couleurs : blanc, rouge, noir, rose. La fin du défilé présente des tenues de gala, tenues de soirée, sur le tapis rouge d’un festival de cinéma.
Lanvin présente des costumes déstructurés, des vêtements de bikers, une ligne d’inspiration sportswear loose en matières légères et des pantalons façon pyjamas.
Ça tombe bien pour mon blog, le service de presse de Lanvin indique que « La nouvelle collection est la réponse aux hommes urbains, qui n’hésitent pas à twister leurs costumes avec des baskets, ou à dépareiller une veste et un pantalon. Des hommes en quête d’une attitude qui leur est propre, hors des diktats de la mode ».
Des costumes dans les premiers passages. A première vue classiques. En réalité, ils introduisent des constructions novatrices : Les pantalons proposent des coupes évasées ou fuselées qui s’accordent avec des vestes déstructurées. Celles-ci sont sans doublure ni épaulettes, pour un volume aérien. D’autres sont construites de manière hybride : entoilées, elles affichent un dos ou des manches en voile de coton, parfois transparent. D’autres encore, courtes coupées au laser symbolisent la recherche d’une « parfaite imperfection » chez Lanvin : « La mode n’est pas une histoire de perfection, elle doit être le reflet de la vie », expliquent Alber Elbaz et Lucas Ossendrijver à la fin du défilé Lanvin Homme été 2015.
Chemises et blousons de Biker ou Harrington sont proposés dans un cuir fin lisse ou suédé, portés à même la peau, et ornés çà et là de surpiqûres lacées à la main comme des franges. Certaines pièces se livrent à un jeu de patchwork avec des empiècements aux épaules et aux poches soulignant leur architecture.
La 3ème partie du défilé est dédiée au sportswear avec des silhouettes loose et baggy qui présentent une succession de trenchs, blousons, perfectos, manteaux ceinturés, sweatshirts, baskets. Ils empruntent aux vêtements de sport leurs matières légères et aérées, leurs volumes confortables.
Une dernière série s’inspire de vêtements d’intérieur. Portés sous des vestes de costume droit, de fins pyjamas d’été volontairement froissés, travaillés dans des jacquards et des soies imprimées graphiques, s’accordent à des T-shirts appliqués de rubans de mousseline déchirés façon plumes.
La collection est tout en détails avec des surpiqûres cousues à la main, des peaux précieuses sur les sacs messenger et les souliers, des détails urbains, comme les ceintures chaînes et bijoux ciselés à même la peau.
Mailles, sportswear et coloris inspirés de la mer chez Issey Miyake.
La présentation de la collection été 2015 d’Issey Miyake a commencé avec de gros contrastes de matières : Des vestes, gilets et pulls en maille chinée portés avec des pantalon satinés verts ou bleu brillant ou bien avec des boardshorts dont les 2 jambes ont des tissus différents. Originale, les vestes ont une fermeture croisée à 2 boutons horizontaux.
De toute évidence, la mer a été l’inspiration de la seconde partie de la collection. Beaucoup de vêtements montrent les nuances de bleus des eaux peu profondes et celles des abysses. Des motifs rappellent les reflets à la surface de l’eau. Les dégradés de bleus des chemises, vestes et pantalons ont un effet visuel assez perturbant. Les silhouettes de mannequins vus de face semblaient presque irréelles, comme des dessins.
Beaucoup de pièces rappellent la tendance sea-punk.
Harlem a inspiré une partie de la collection printemps été de Japan Rag. J’aime bien ce look un peu grunge avec un jean rouge très usé et surtout ce sweater à capuche en molleton imprimé tête de chimpanzé.
Ce jeans élastique en coton stretch ne se déforme pas. Il offre le confort d’un jogging avec l’apparence d’un jeans. Il est proposé avec 4 délavages : Stone, double stone, bleached, et noir. Profitez d’un bon plan jusqu’au 10 mars : pour son lancement il est vendu 29,99 euros. Celio.
Ce magazine publie des enquêtes sur les tendances mode donnant des explications sur ce qu'elles disent de notre époque. Des interviews de personnalités : acteurs, chanteurs et sportifs, des articles sur la protection de l'environnement, le matériel de sport, les nouvelles technologies, les montres, la gastronomie. Des tests de jeux vidéo. Des conseils pratiques. N° CPPAP : 0125 W 93848.