Comme pour le vin, il est question de terroirs et de crus. Mais aussi de durée de torréfaction, de mouture, de température. Voici tous les secrets de cafés d’exception.
Ah l’arôme du café ! Rien de tel qu’une bonne tasse au petit déjeuner, un petit noir après déjeuner et un doux cappuccino pour une pause gourmande. Les vrais amateurs ne jurent que par les grains que l’on moud soi-même au dernier moment. Cela apporte une plus grande qualité d’extraction et de fraîcheur.
Respecter les terroirs et les crus
A elle seule, la Colombie compte environ 5 000 crus d’Arabica. Il existe différentes variétés de caféier et une multitude de terroirs. Le goût change en fonction de l’altitude, de la météo, de la végétation alentour. Le caféier pousse à l’ombre d’autres arbres par exemple des manguiers ou cacaotiers. Des mangues ou des fèves de cacao tombent sur le sol et transmettent leur arôme au café. Vue les quantités dont elle a besoin, une grande marque industrielle est forcée de réaliser des mélanges. Elle ne peut pas se fournir sur une seule plantation. Exactement comme si on mélangeait deux vins ensemble. Cela ne signifie pas qu’on obtient un mauvais mélange, mais le goût provenant du terroir est perdu. Celui-ci change tous les ans. Les multinationales qui proposent des capsules avec un goût précis et constant doivent modifier leurs mélanges chaque année pour arriver à le reproduire d’une année à l’autre.
Torréfaction à la seconde près
Comme toute graine, le café contient de l’huile. La torréfaction s’effectue à 174°C. Elle développe l’arôme qui est piégé dans les huiles. On les libère plus ou moins en fonction de la durée de torréfaction. Si on torréfie trop, on finit par perdre de l’arôme et gagner de l’amertume. La durée peut être de 12 minutes, 15 minutes ou 18 minutes et 2 secondes. Elle se calcule à la seconde près après plusieurs essais en fonction de la plantation. Les grains verts doivent de même taille car des grains plus petits que d’autres seraient trop torréfiés et donneraient un goût amer. Le café devient aussi amer s’il est préparé avec une eau à plus de 93°C. Les systèmes à poussoirs sont les meilleurs et sont utilisés lors des dégustations professionnelles. On fait bouillir l’eau et, dès que la température de celle-ci redescend à 93°C, on la verse.
Machine à expresso : peu importe le nombre de bars
Lorsque l’on se rend dans un magasin d’électroménager, les vendeurs conseillent d’acheter une machine à 19 bars plutôt que 15. Cela n’a aucune importance. Les machines Marzocco, Rolls de l’expresso, affichent une pression de 9 bars seulement. Seules comptent la température de la vapeur (qui doit être d’environ 93°C), sa constance et la constance de la pression qui permet d’obtenir une bonne mousse.
Où trouver les meilleurs cafés à Paris ?
Soluna cafés La Caféothèque de Paris
52, rue de l’Hôtel-de-Ville
75004 Paris
L’Arbre à Café
10 rue du Nil
75002 Paris
Belleville brûlerie
10 Rue Pradier
75019 Paris