Call of Duty Black Ops Cold War Test PS4 : histoire fictive dans un cadre réaliste

Ce jeu de tir à la première personne se déroule dans les années 80. Il propose des missions très variées avec des références historiques.

L’action de Call of Duty : Black Ops Cold War se passe principalement dans les années 80. Après l’élection en 1981 comme Président des Etats-Unis de Ronald Reagan (qui apparaît dans le jeu). Il remplace Jimmy Carter à qui les électeurs reprochent notamment sa mauvaise gestion de la prise en otage de 53 personnes à l’ambassade des Etats-Unis en Iran. Historiquement, ce sont les dernières années de guerre froide avant le réchauffement initié à l’arrivée de Gorbatchev en 1985, qui apparaît lui aussi dans le jeu.

D’autres missions se situent dans le passé, dont une en 1968 au Vietnam, en pleine guerre. 

Le cadre géopolitique est réel et les décors sont réalistes. Ce jeu fera plaisir à la génération X car elle permet de retrouver toute l’esthétique et les appareils de l’époque. Comme les gros magnétophones, les téléphones à cadrans, les diapos, les pellicules argentiques, les disquettes molles, etc. Des images d’archives nous rappellent la course aux armements et quelques éléments de la pop culture de la fin des années 70 et du début des années 80.

Le jeu propose 4 mode : campagne, multi-joueurs, warzone et Zombies.

Dans l’histoire fictive de la campagne, les joueurs doivent arrêter un complot fomenté depuis des décennies par un certain Perseus. Il va falloir combattre des groupes terroristes liés à l’Iran, le Vietcong, le KGB et la Stasi. C’était le service de police politique, de renseignements, d’espionnage et de contre-espionnage de la République démocratique allemande.

On commence par choisir son niveau de difficulté : Recrue, seconde classe, commando, vétéran ou réalisme. J’ai choisi le niveau recrue, qui est réellement facile (ce qui n’est pas le cas pour tous les jeux).

C’est un jeu de tir à la première personne, mais il comprend aussi des éléments de jeu de rôle. On peut par exemple personnaliser son personnage en lui attribuant un prénom, un genre, une couleur de peau, un passé dans un service secret (CIA, MI6,…) et des « qualités » : rapide ou précis ou sérieux ou paranoïaque… Et à l’issu de certaines missions, le personnage a le choix entre plusieurs décisions.
Il diffère des jeux habituels Call of Duty car il y a de nombreuses missions d’infiltration. Il faut récupérer discrètement des documents, des clés, empoisonner des personnages…

Mon avis sur le jeu Call of Duty : Black Ops Cold War

  • J’ai apprécié le fait de pouvoir avancer facilement dans l’intrigue en réussissant les missions sans trop galérer.
  • Ce n’est pas un monde binaire et simpliste où les occidentaux seraient les gentils et les Russes les méchants. L’équipe dont on fait partie n’est pas composée d’enfants de cœur, mais plutôt de barbouzes.
  • Les missions et lieux sont variées : enlèvement à Amsterdam, utilisation d’une voiture télécommandée bourrée d’explosifs en Turquie, pilotage d’hélicoptère dans les montagnes du Vietnam, infiltration à Berlin et à Moscou… 
  • Certaines images sont magnifiques, notamment au Vietnam et dans les montagnes enneigées de l’Oural.
  • Au lancement du jeu, le mode campagne est très court. Mais le communiqué presse indique que « Les joueurs peuvent s’attendre à la plus grande série de contenu gratuit post-lancement de l’histoire de Black Ops en Multijoueur et Zombies, ainsi qu’à un calendrier rempli d’événements communautaires du jeu ».
  • Ce jeu ne permet pas de connaître les faits historiques de la guerre froide, ni de comprendre ses enjeux, ses causes et son mécanisme. C’est purement un divertissement même s’il se se déroule dans un cadre historique réel.

Jeu Call of Duty : Black Ops Cold War sorti le 13 novembre 2020 sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series et Windows. PEGI 18.