D’Eden Park à Serge Blanco et Ruckfield, la saga des marques liées au rugby.
Mode rugby
Peut-être était-ce pour contrebalancer l’image d’un sport ultra viril et brutal, en 1987, des joueurs de Rugby du Racing Club de France ont fêté leur finale en portant un nœud papillon rose autour du cou au Parc des Princes devant 50 000 personnes et en direct à la télévision. C’est le point de départ de la création d’Eden Park par une bande de copains dont Franck Mesnel et Éric Blanc. Son nom est celui du stade de rugby d’Auckland en Nouvelle-Zélande, où s’est déroulée la première Coupe du Monde de rugby en 1987. Le champion Franck Mesnel crée un style, avec 2 pièces emblématiques : le maillot et le blazer club avec comme logo, le nœud papillon rose.
En 1992, Serge Blanco qui détient le record du nombre d’essais marqués en équipe de France, lance à son tour sa marque avec Jean-Jacques Lauby. La collection de cet hiver comprend des vêtements qui sont une célébration de l’héritage rugby avec des détails qui réinterprètent les codes rugby : broderies, dessous de cols en opposition, ganses travaillées, applications de tissus, alternance de pois ou de rayures. D’autres vêtements sont plus casual, ou habillés avec des costumes.
De son coté Sébastien Chabal lance sa marque en 2009, Ruckfield, ruck signifie « mêlée ouverte » et « field champs ». Il propose une collection sportwear avec polos, chemises, chinos, blousons, etc.
A l’occasion de la coupe du monde de rugby 2015, qui se tient en Angleterre, d’autres marques proposent des pièces inspirées du rugby, comme Célio, Brice et Sports d’époque, notamment des polos.
Eden Park, sweater à capuche rouge, pantalon noir
Serge Blanco : veste, chamise, gilet, cravate et pantalon
Ruckfield : Chemise et pantalon
Polo Celio
Brice : Polo à rayures à manches longues
sports d’époque : gilet boutonné avec col de polo.
Withings, s’associe au champion français de natation Frédérick Bousquet pour présenter la nouvelle fonctionnalité de ses montres Activité et Activité Pop : le suivi de la natation.
Pour être au top à la plage cet été, il est grand temps de se remettre à pratiquer des exercices physiques. Par ailleurs, faire du sport permet de réduire l’hypertension artérielle, le diabète, les problèmes cardiaques, les risques d’AVC, de cancer du sein et du colon. CMG Sports Club, le Club de fitness qui a le plus de salles à Paris, 22 salles, propose de nouvelles activités : Disq Sculpt qui se pratique avec un accessoire autour de la taille pour travailler en résistance. Cet accessoire augmente la difficulté de chaque mouvement. La résistance est réglable avec 8 niveaux d’intensité et elle est plus constante que si l’on utilise un élastique. Ce cours permet de se remettre en forme rapidement, de perdre du poids et d’améliorer ses performances physiques. Zumba Burst, version haute intensité de la Zumba pour ceux qui aiment pratiquer une activité physique en musique et en dansant.
Pour ceux qui souhaitent pratiquer des efforts intenses : Au sein du Club Italie, le CMG ouvre 2 studios, le premier dédié au CrossFit, le second au cycling avec en exclusivité européenne : Immersive Fitness et le nouveau concept RPM Les Mills : RPM Sprint.
Et pour ceux qui veulent retrouver le zen : Yoga et Qi Gong spirituels par Davina (la complice de Véronique de Gym Tonic)
De son coté Véronique anime depuis le 26 mai, Silver Tonic, une activité destinée aux seniors et à tous ceux qui veulent entretenir leur forme et développer leur tonus. Le cours s’appuie sur des techniques de barre au sol. Il permet de se tonifier en douceur et de se fortifier. Il est particulièrement utile pour redresser son dos, une problématique qui vient souvent avec le vieillissement du corps.
A partir de mars seront lancé les 2 cours Pole Fit et Sexy Attitude, en partenariat avec la Pink School : pour gainer son corps avec des chorégraphies autour d’une barre de pôle dance.
Par Pierre Anzil
Faire du sport sans en faire ?
Le Quantified Self (mesure de soi) est à la mode, avec comme produit phare les bracelets capteur d’activité. La plupart du temps ces bracelets font croire à leur porteur que l’on peut « faire du sport sans faire de sport ». Le marketing de ce genre de produit tourne autour de l’objectif d’une quantité de mouvements à réaliser chaque jour pour se déculpabiliser de ne pas pratiquer d’activité physique. C’est une supercherie.
Les bracelets poussent à atteindre l’objectif de 10 000 pas quotidiens pour avoir une bonne condition physique. Pour atteindre un tel objectif, certains se contenteront de quelques tours de pâté de maison supplémentaires ou de descendre du métro une station avant pour faire le reste du trajet à pieds. La limite de ces bracelets magiques se trouve là. Le porteur ne fait en réalité pas plus de sport qu’avant, car une activité physique de faible intensité n’a pas d’effet sur l’amélioration de la condition physique. Seuls les efforts d’intensité moyenne à élevée ont un bénéfice sur la santé et sur la perte masse grasse.
Vivofit de Garmin : Le Test
Garmin est le premier en France à proposer un bracelet qui mesure la fréquence cardiaque donc l’intensité de l’effort. Grâce à elle, il n’est plus question de quantité de mouvement mais de niveau d’effort fourni.
Il nécessite l’utilisation d’un accessoire : le moniteur de fréquence cardiaque sous la forme d’une ceinture thoracique. Il offre un suivi d’activité physique détaillé toute la journée. Il se présente sous la forme d’une ceinture thoracique. Certains s’en accommoderont et l’oublieront rapidement. D’autres trouveront son contact tout autour du torse insupportable.
Par pression de son unique bouton, le bracelet fait défiler sur son écran le nombre de pas, la distance, les calories, l’heure, la date et la fréquence cardiaque. L’affichage nécessite de la lumière ambiante faute de rétroéclairage. On retrouve sur celui-ci une jauge qui se remplit à mesure que l’on … ne fait rien. Bonne idée ! Mais mieux exploitée chez Jawbone avec son Up qui vibre pour nous rappeler que l’on ne bouge pas.
L’affichage le plus intéressant est celui de la fréquence cardiaque. D’un côté sont affichés les battements par minute et de l’autre la zone d’intensité dans laquelle on se trouve (paramétrable sur l’interface Garmin Connect). Grâce à cette information unique dans le monde des capteurs d’activité, il est possible d’adapter son effort en direct, lors d’une marche par exemple, pour en tirer le maximum de bénéfices.
Suivi des données
Garmin a eu la bonne idée de proposer l’envoi des données du bracelet soit en Bluetooth Smart ou en ANT+. Concernant Android, sachez que Bluetooth Smart ne fonctionne que depuis la version 4.3 du système.
Une fois les données transférées sur ordinateur, le résultat se retrouve sur l’interface Garmin Connect (application ou site internet). Parmi les informations recueillies on retrouve notre fameuse fréquence cardiaque mesurée toute la journée. Moins utile mais tout de même présent, le suivi du sommeil. Malheureusement, plus difficile à interpréter qu’avec le bracelet Jawbone Up. Celui-ci, n’a pas son pareil pour suivre le sommeil de son porteur. Alors que Garmin se contente d’un graphique anecdotique, Jawbone fournit des informations comme le temps d’endormissement ou celui passé en éveil.
En attendant l’arrivée en France de Basis, le Vivofit est certainement le plus intéressant des capteurs d’activité si l’on veut un vrai suivi de l’effort quotidien. L’utilisation de la fréquence cardiaque en continu en fait un allié pour celui qui souhaite faire du quotidien, un sport.
Par Pierre Anzil
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