L’amitié est au coeur du discours de communication de la maison Azzaro concernant ce parfum. « Inspiré de l’atmosphère joyeuse d’une virée sur la plage, Chrome United célèbre un moment d’amitié partagé, indique le dossier de presse. C’est véritablement le parfum de l’amitié et du partage au masculin. Dans un style Bromance (contraction de brothers et romance ». Très cryptogay tout ça.
Cette nouvelle version de Chrome conserve de la formule originale bergamote et musc blanc. Les autres composants sont une alliance fraiche épicée du poivre de Sichuan et de la coriandre. Un cœur vert-thé qui associé le fumé-boisé du thé noir de Ceylan aux feuilles de violettes. Puis un sillage de bois musqué : musc blanc, bois de cèdre.
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Le nouveau film publicitaire des parfums Jean Paul Gaultier a été présenté ce soir à la presse. « On the docks » , réalisé par Johnny Green avec les mannequins Rianne Ten Haken et Jarod Scott, sera diffusé à partir du 24 octobre. En attendant voici quelques photos prises lors de la présentation.
Mélange détonnant de chaleur et fraîcheur
L’ambasssadeur de ce parfum est le musicien, réalisateur et acteur Jared Leto, déjà choisi en 2011, pour le lancement d’Hugo Just Different. Ce parfum était une réinvention de la fougère fraîche.
De son coté, le parfum Hugo Red est construit autour de deux accords opposés. Le premier combine le pamplemousse en note de tête et la rhubarbe en note de cœur. Ces deux arômes créent un mélange amer et frais. Le second mèle bois de cèdre et ambre, qui s’harmonisent en note de fond et apportent de la chaleur.
Voici l’un des parfums masculins qui a le plus marqué l’année 2012. Le communiqué de presse le définit comme un chaud-froid troublant entre 2 accords que tout semble opposer : Pamplemousse, bergamote, poivre rose et élémi, aux accents glacés. L’autre de cuir, tabac et d’épices brûlantes tels le piment et le safran.
Il est sorti il y a quelques mois déjà, mais je n’avais pas eu l’occasion de le tester à l’époque. Avant que je l’essaie, un ami me l’avait présenté comme un parfum semblable à l’un de mes parfums préférés : Ambre narguilé d’Hermès. En réalité, ils ont peu de similarité hormis un coté gourmand, nettement safrané pour SpiceBomb quand Ambre narguilé est vanillé. Parmi leurs notes, ils n’ont finalement en commun que l’odeur de tabac. Et encore, dans le parfum d’Hermès, celle-ci est due à une orchidée.
SpiceBomb explose avec des notes fruitées hespéridées, pétillantes, douces amères de bergamote et de pamplemousse qui très vite laissent place aux piments et à un parfum très agréable mais que je ne parviens pas identifier, quelque chose de gourmand, puis au cuir et au safran. C’est finalement un parfum très chaud et qui (sur moi) tient extrêmement longtemps. Et surtout très original.
Ce parfum est une variation sur le thème frais épicé boisé du parfum Déclaration de Cartier. Hespéridé et débutant sur une note de gingembre, il contient des essences de poivre et de santal, une touche florale de rose, du cumin et de la noix muscade. Mathilde Laurent, créatrice de ce parfum m’a expliqué les choix de ses principaux composants : « J’ai choisi un poivre, saisissant, frais, pur. Il est vraiment cristallin, délicat, fin. A aucun moment il ne dévie vers des notes un peu animales ou un peu « cèdrées ». C’est un parfum fait pour plaire aux femmes et aux hommes. Je voulais que les hommes sachent qu’en achetant ce parfum, ils allaient plaire aux femmes. Il a un effet « rosé ». La rose est un harmonisant. Elle permet de donner une harmonie entre des senteurs qu’on a du mal à lier. J’ai utilisé de la rose de Grasse. Elle est inégalable : C’est la plus douce, la plus liante, la plus charnue, la moins « artichaut », la moins grinçante en tête, la moins « huile d’olive » que l’on sent dans les essences de roses turques. »
Quentin est co-créateur d’une société de jus de fruits décalés et naturels dont je vous parlerai prochainement www.border-line.fr
Photos: copies interdites
Longtemps, se raser était une obligation pour les hommes, notamment au travail. Dans la seconde moitié du 20ème siècle, la fréquence de rasage était énorme : une ou deux fois par jour. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. On est passé d’une contrainte, d’un traitement de la pilosité normatif, social, obligatoire, à un moyen d’exprimer son individualité, qui change parfois au gré de son humeur du moment, et à un moyen de séduire. Le rasage, la tonte, la taille sont aujourd’hui choisis et font partie de l’affirmation de soi.
Avec sa barbe on se créé un look. Ce phénomène a débuté dans les années 70 avec une forte connotation sexuelle. Rappelons-nous des Village people, de Freddy Mercury, etc. Mais c’est dans les années 90 que le rasage devient vraiment stylisé avec la mode du bouc (Cette barbe « en forme de slip » comme le disait Ariel Wizman) apparue au début de la décennie et qui d’année en année s’est diffusée très largement dans la population masculine. Depuis les poils du visage sont devenus les « nouveaux cheveux » : les styles de rasage deviennent des phénomènes de mode, comme les styles de coiffure. Dans les années 2000, la mode était à la barbe dite « de 3 jours ». On estime à 40% dans ces années là le nombre d’hommes effectuant un rasage stylisé. Aujourd’hui, beaucoup d’hommes sont barbus, surtout parmi les moins de 34 ans.
Selon une étude réalisée par Wilkinson, en 2012 en France, les hommes ne se rasent plus que 3,9 fois par semaine en moyenne. La fréquence de rasage a baissé de 8% en 3 ans. Les moins de 34 ans, eux, ne se rasent en moyenne qu’une seule fois par semaine. Le quart d’entre eux déclarent porter une barbe de 3 jours en général. Au total, 900 000 hommes en France ont cessé d’acheter des rasoirs.
Depuis quelques mois, une nouvelle tendance mode s’impose : De plus en plus d’hommes se laissent pousser la moustache. J’en parle depuis quelques temps déjà sur ce blog de mode. Au cours des dernières années, j’ai plusieurs fois écrit sur son retour sur différents blogs. Et puis après quelques mois la tendance retombait. Cette fois-ci les choses semblent différentes. Le phénomène s’amplifie, surtout parmi les plus jeunes. Cette pilosité du visage est aussi liée à la mode vestimentaire. Luc Bierné du salon Mr Brown m’expliquait par exemple que le retour de la barbe et de la moustache portées façon grand empire déterminent toute une silhouette : gilet, nœud papillon, retour du pli marqué du pantalon, poche italienne, taille haute plate, matières satinées, formelles… Des tendances de l’été 2013.
Longtemps j’ai détesté l’odeur du santal. Je veux dire les parfums centrés sur le santal. Comme Kouros d’Yves Saint Laurent et surtout Samsara de Guerlain dont l’odeur me rappelle les raffineries de pétrole et me donne la nausée. Puis j’ai découvert que beaucoup de parfums que j’apprécie en contiennent. Le plus connu étant Le mâle de Jean Paul Gaultier. Mais là, le santal est couvert par la lavande, la bergamote, la fleur d’oranger, la vanille… Ensuite est arrivé Santal Massoïa d’Hermès… J’ai découvert un parfum nommé santal qui ne m’est pas désagréable, au contraire… Ma curiosité habituelle à l’égard des nouveaux parfums de Serge Lutens s’est ainsi trouvée encore plus grande quand j’ai su qu’il s’appelle Santal majuscule. Après Santal blanc et Santal de Mysore, que je ne connais pas, c’est la 3ème fois que le poète parfumeur créé un parfum autour de ce bois à la senteur lactée tenace.
Comme Jeux de peau, Santal majuscule s’inspire de l’enfance de Serge Lutens à l’école. Le maître exigea de lui qu’il explique pourquoi il avait mis des majuscules aux mots Ciel, Loup, Fleur, Princesse. J’aime beaucoup ce parfum mêlant des senteurs de l’Orient. Epicé, liquoreux, chocolaté. Ces notes gourmandes dominent. Sur un carton parfumé, le santal ne reprend le dessus qu’après plusieurs jours.
50 ml, 95€. www.sergelutens.com.
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