Ridicool : Lady Gaga, Katy Perry, Gwen Stefani, Beth Ditto ou Luce comptent parmi les initiateurs de cette tendance mode. Parmi les créateurs, les maîtres incontestés sont Jeremy Scott et Jean-Charles de Castelbajac. Mais aussi Walter Van Beirendonck ou Bernhard Willhelm.
Grosse tendance parmi les ultra hipsters adulescents (adulte adolescent), c’est l’art délicat de la coolitude par l’auto dérision. Elle passe par des imprimés improbables : décalés, pop, kitsch, disproportionnés, pépère, régressifs – enfantins, amusants. Des coupes passées de mode. Des pulls aux jacquards hippie qui semblent avoir été tricotés par une vieille tante. Pas de mot d’ordre, si ce n’est de ne pas se prendre au sérieux, mais un champs libre à la fantaisie, à l’humour (mais pas au comique), à l’ironie et à l’indulgence. L’important est de ne pas tomber du coté obscur : le ridicule. Par exemple, si l’on est banquier, porter une cravate Homer Simpson ce n’est pas ridicool, c’est plouc.
Que dit cette tendance mode sur notre époque ?
Le terme est apparu il y a 2 ans, mais il revient en force ces temps-ci à la faveur, si je puis dire, de la crise, encore elle. Car les temps de crise sont les temps de l’indulgence. On est fauché alors on fait avec ce qu’on a et mieux vaut en rire. Second facteur qui fait du ridicool la pointe de la mode : le e-commerce. Ceux qui s’intéressent à la mode ont pris l’habitude d’acheter des habits venus d’ailleurs et notamment d’outre manche. Le ridicool c’est quelque chose auquel les anglais sont finalement très habitués. Et leur grandes chaînes de magasins comme Topman proposent depuis longtemps ce type de fringues hyper pointu. La mode anglaise est moins conventionnelle, plus excentrique, c’est vrai depuis au moins les années 70.
Le Grand Comptoir Lacoste
Tatty devine