agnes b hiver 2014, une collection urbaine et inspirée du rock
Pour l’hiver 2014, agnès b a créé une collection avec 4 thèmes. Le premier, City Daily wear est composé de costumes en tweed, vestes tricotées en laine, jeans en toile japonaise. Les tons sont gris, bordeaux, marrons, noirs. Le 2ème, rassemble des vêtements décontractés dédiés au week-end : Le blouson est à l’honneur dans ce thème. En laine mérinos, cuir grainé et tissu technique. Des manteaux à chevrons en laine, des pantalons en velours, des chemises imprimées et des pulls en cachemire. Ce vestiaire est décliné dans des gris charbon, des bleus marine et une palette de gris. 3ème thème, Officewear : Des costumes en tissu italien, costumes à chevrons, en laine fine, à rayures ainsi qu’en double fils bleu gris et bordeaux. La palette de couleur est assez sombre et hivernale avec des noirs, des gris, du lie de vin, le tout rehaussé par des cravates en laine imprimée. 4ème thème : Let’s have fun. Un hommage au rock n’ roll. Les coupes des pantalons et des vestes sont slims, le noir est prédominant, le cuir se mélange aux imprimés exclusifs de photos d’agnès exprimant ainsi sa passion pour l’art, la culture, la nuit, ainsi que des imprimés d’œuvres d’art de l’artiste Harmony Korine.
Comme à son habitude, agnès b. laisse également une carte blanche aux artistes. Ils s’expriment sur des t-shirts. Cette hiver, les invités sont Benoit Jammes, Ikon, Skki, Jay one, Jonone, Philippe Baudelocque, Imigongo….
agnès b. aime le cinéma et accueille Adrien Beau, un jeune acteur, réalisateur et ami de la styliste dans le cadre d’une carte blanche au sein de sa collection Homme Hiver 2014. A travers quelques silhouettes, il nous dévoile son univers : costumes 3 pièces très près du corps, cravates étroites, cols de chemises montants, guêtres blanches, knickers en velours de coton tabac, un univers bien à lui. « J’ai souvent dessiné des costumes pour mes films mais c’est la première fois qu’on me propose de dessiner une collection. Agnès m’a donné carte blanche. Alors j’ai simplement dessiné ce que j’aimerais porter ou voir dans la rue. J’imaginais des jeunes très ironiques et un peu moqueurs qui se seraient accaparés tous les clichés du respectable vestiaire du Monsieur accompli, du 3 pièces à la robe de chambre matelassée… Du coup, ça m’a amené à un 19ème siècle d’opérette tel que le cinéma d’épouvante a pu nous le montrer dans les années 60-70 », explique-t-il.
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