Soieries, satin de soie, kimonos, imprimés chinois ou japonnais avec des tigres, des bambous, des cerisiers, des dragons, des temples, veste col Mao et surtout beaucoup de Sukajan jackets, « blouson du souvenir » japonais,… Plusieurs collections homme cet été sont influencées par l’Extrême Orient, notamment la Chine et le Japon.
Beaucoup de bombers dans les collections de l’été 2016
Les pilotes d’avion de chasse ou de bombardier renvoient l’image d’hommes sûr d’eux, virils, aventuriers. Sans doute pour cette raison, leur blouson, le bomber revient régulièrement à la mode.
L’histoire du bomber : un blouson d’aviateur
Au départ, le bomber, ou flight jacket, est une déclinaison en nylon du blouson de pilote de l’armée de l’air américaine créée dans les années 50 : le MA.1 d’Alpha Industrie, fournisseur officiel de l’US Air Force. Dans les années 60, ce fabricant commence à le proposer en version civile. Les pilotes de la British Air Force portent un blouson similaire et les images télévisées de la guerre des Malouines dans les années 80 vont le faire connaître au grand public. Il est alors adopté par la classe ouvrière et par le mouvement skin head, puis il se diffuse dans les années 90 dans les mouvements hip hop aux Etats-unis, Gabber en Europe et dans le milieu gay. Le Gabber c’est cette musique techno néerlandaise au bpm ultra-rapide qui a ensuite gagné toute l’Europe, mais pas tellement la France. Je me souviens juste d’un hit de 1996 : Nighttrain de Kadoc.
Déclinaisons du bomber en 2016
Beaucoup de marques en proposent cet été. A coté des modèles reprenant tous ses codes : matière nylon, bords-côtes, poche zippée sur une manche, poches en biais pour les mains, on trouve aussi beaucoup d’autres blousons qui s’en éloignent avec du coton, des imprimés, etc. jusqu’au point où je ne sais plus si ce sont des bombers ou pas. Un autre blouson, qui a beaucoup de points communs avec le bomber, est très à la mode cet été : le sukajan, blouson du souvenir japonais.
Vous l’avez peut-être remarqué, tous les moins de 25 ans ou presque ont l’air de porter leurs chaussures pieds nus, sans chaussettes et ils retroussent leurs pantalons pour que ça se voit bien, même l’hiver. Ils portent en fait de mini chaussettes qui ne dépassent pas des chaussures. Ce mimétisme touche tous les styles vestimentaires des jeunes : rock, preppy, hip hop, normcore,…
J’avais aussi remarqué ce stylisme dans les lookbooks des marques de vêtements, mais sans me rendre compte, avant aujourd’hui, que c’est systématique cet été. Sur les quelques centaines de présentations des collections que j’ai reçues, j’en ai ouvert beaucoup, au hasard… pas une seule chaussette visible, quelque soit la gamme de prix, ou le type de chaussure portée : bateau, sneakers, mocassin, derbie, richelieu.
L’accessoire numéro un du streetwear ne cesse de se réinventer. La casquette est à la fois indissociables du mouvement culturel hip hop et elle fait partie de la panoplie des skateurs.
Les premiers modèles étaient inspirés des tenues militaires. Au début du 19ème siècle, elle était surtout portée par les chauffeurs, portiers, concierges et chefs de gare. Elle a été ensuite associée au sport, portée par les cyclistes et les joueurs de base-ball. Le site Hatstore propose plus de 3000 modèles de plusieurs dizaines de marques.
Toutes sortes de casquettes
Il en existe de différentes sortes : les casquettes en laine, en tweed, de gentleman anglais, casquette béret à la gavroche, les snapback qui sont les casquettes un peu carrées et rigides que portent souvent les rappeurs, les flexfits qui sont au contraire tout en rondeur et qui épousent la forme du crâne, elles sont plutôt associée au cyclisme ou à la mode preppy des étudiants des grandes universités américaines de la côte Est, les fitted qui sont un peu entre les 2 et les casquettes militaires plus souples et plates sur le dessus. Pour tout savoir sur les autres chapeaux, cliquez ici.
La casquette est un accessoire indispensable à la plage l’été surtout quand on est chauve. Elle permet de protéger sa tête du soleil et sa visière de ne pas être ébloui.
Après le rouge, je vous présente une autre couleur de cet été : le kaki.
Depuis des années, il revient chaque saison, hormis une petite pause en 2015 où on le voyait un peu moins. Très viril, c’est un indémodable de la mode masculine. Facile à porter, il se marie avec beaucoup d’autres coloris. il peut à la fois évoquer l’armée, sur des vêtements de type uniforme militaire. L’esprit baroudeur, avec des vestes de safari multipoches (AllSaints), des pantalons cargo. Les gentleman anglais à la campagne avec des blousons matelassés de chasseur ou d’épaisses vestes de laine (Boggi). Mais toutes sortes d’autres vêtements venant d’autres univers sont proposés en kaki : parka et bombers (G-Star), petit blouson d’été en nylon (Orlebar Brown), chino (Strellson), caban revisité (Diesel), chemise (J.Crew)
On retrouve cette couleur le plus souvent sur des tissus unis, mais aussi sous forme de motifs camouflage. Ils sont omniprésents dans la mode depuis des années. Et sous forme d’évocations de fleurs et végétaux tropicaux (Kaporal, Napapijri).
Notre alimentation manque de fibres, vitamines et sels minéraux.
Vous ressentez un coup de fatigue l’hiver ? C’est peut-être dû à une carence alimentaire. Nous sommes tous carencés car la nourriture actuelle est de mauvaise qualité et ne nous apporte pas assez de micronutriments. Pour mieux se conserver et mieux résister aux longs transports, à la demande de la grande distribution, les variétés de fruits et légumes ont été sélectionnés et modifiés. Une orange qui contenait environ 70 mg de vitamine C dans les années 70 peut aujourd’hui en contenir à peine 15. Les légumes et fruits sont cueillis avant maturité. Ils se transforment dans leurs cageots par fermentation et non par photosynthèse.
Toujours pour mieux conserver, on raffine. Par exemple, le blé est raffiné avant de devenir de la farine blanche plutôt que de la farine de blé complet. Plus un aliment est raffiné, plus il possède une structure biochimique simple, et plus il est stable. Le raffinage supprime essentiellement des fibres et des vitamines du groupe B.
Nous sommes tous particulièrement carencés en fibres, vitamines du groupe B, vitamines C et D, magnésium, sélénium et manganèse.
Alors que faire ? Il faut privilégier les fruits et légumes de saison, cultivés en Europe. L’idéal est de les cultiver soi-même ou de les acheter directement aux paysans, ou en coopérative, pour les manger bien mûrs et cueillis récemment.
A défaut, les compléments alimentaires que l’on trouve en para pharmacie sont une réponse absolument nécessaire à notre époque : multivitamines B, vitamine C naturelle à base d’acérola qui est réputée être la meilleure, malate de magnésium marin. Vitamine D l’hiver, en respectant scrupuleusement la dose conseillée, car avec cette vitamine, il y a un risque de surdose. Et un magnésium spécifique soluble dans les graisses. Un comprimé de chaque au milieu du repas du matin ou du midi. Il faut les prendre 3 semaines lors des changements de saison avec une alimentation équilibrée. En revanche, en prendre tous les jours, tout le temps est une mauvaise habitude ». Pour en savoir plus sur les compléments alimentaires de protection solaire.
Article rédigé en partenariat avec shop pharmacie.
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Tout l’art de se faire maquiller et coiffer en même temps, tout en utilisant son téléphone
Petit raccord rasage
Avant chaque défilé, le femme de Paul Smith lui offre un petit lapin. Cette année, c’est ce lapin jouant du tambour.
A leur arrivée en backstage, tous les mannequins se voient remettre un T-shirt avant de passer au maquillage et au coiffage. Cette année, le chiffre 69 écrit en lettres arc-en-ciel. Paul Smith embrasse l’esprit libre de la fin des années 60 début des années 70.
Là, il porte déjà la chemise du défilé.
Souvent les mannequins aiment qu’on les photographie et prennent des pauses.
Ils se regroupent par groupes linguistiques et partent dans de grands débats.
Un petit coup de laque.
Essayage du pull du défilé.
Heureusement que les téléphones sont là pour aider à faire passer le temps.
Le milieu des mannequins n’est pas un mileu de requins. Ils sont souvent assez potes entre eux.
Mieux vaut de l’aide pour enfiler un pull sans toucher au maquillage.
Pour l’automne hiver 2016, Paul Smith revient sur les codes de sa marque, avec le tailoring britannique qu’on lui connaît, des rayures et des imprimés.
Les rayures sont emblématiques du style Paul Smith. Elles apparaissent souvent dans cette collection, mais de manière discrète, avec souvent une seule rayure verticale sur les tricots en cachemire, la longueur des manteaux, des vestes et pantalons.
Les motifs sont des dinosaures, des pèches et des imprimés cachemire. Les dinos sont imprimés ou apparaissent sous forme de jacquards en relief. Les pèches sur des bombers rappellent que Paul Smith a été l’un des pionniers de l’impression photo sur tissu.
Le manteau Epsom est la pièce maîtresse de la collection. Il est décliné de différentes manières : tout doux avec l’aspect d’un peignoir, en mouton retourné. En cachemire, arrivant sur ou sous le genou, avec revers et revers crantés, simples ou double boutonnage et fermeture croisée. Souvent dans des couleurs très vives et contrastées avec notamment l’association de rouge et de vert.
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