Baptiste Giabiconi sa ligne de sous-vêtement, ses souvenirs avec Karl
Dans cette interview réalisée à l’occasion de son partenariat avec Aubade, il nous parle du processus de création de sa collection, de son agence d’image Wonderwall Agency et de ses souvenirs avec Karl Lagerfeld.
Baptiste Giabiconi : « Karl était un homme rempli d’humour. Ses plaisanteries ont bercé les douze années passées avec lui et notamment son dernier été« .
Qu’est ce qui vous a donné l’envie de créer une ligne de sous-vêtements ?
Baptiste Giabiconi : Je trouve hyper stylé et chic pour un homme d’avoir des sous-vêtements de qualité. L’idée me plaisait d’apporter une touche masculine à la lingerie. J’ai fait part du style que je voulais apporter à Aubade.
Où avez-vous trouvé l’inspiration ?
J’ai trouvé l’inspiration notamment dans les tatouages. Je travaille depuis longtemps avec un tatoueur. Je me suis renseigné auprès de lui sur des tatouages et leur signification. Il fallait aussi faire en sorte que les imprimés correspondent à la charte d’Aubade.
Vous préférez porter des boxers plutôt que des slips ou caleçons ?
Pour moi le premier critère, c’est qu’on se sente bien dedans, pas étriqué, que la matière soit agréable, qu’elle dure dans le temps. Je portais des slips quand j’étais petit. Ensuite, j’ai basculé sur les boxers plus ou moins longs. Avec Aubade, nous avons fait le choix du trunk, donc un intermédiaire. C’est un bon compromis.
Quel genre de vêtements aimez-vous ? Comment définiriez-vous votre style ?
Casual chic, mais j’aime aussi le coté urbain, streetwear. J’aime mélanger tous les genres en fonction du moment et de mon état d’esprit. J’alterne, je ne m’habille pas tous les jours de la même manière. C’est ça aussi la mode, avoir le choix.
Que rêvez-vous de faire maintenant ?
Je ne rêve pas trop. J’essaie d’être concret. Quand j’ai une idée en tête, j’essaie de la mettre en place, avec les meilleures personnes qui ont envie de la lancer avec moi.
Je continue à développer mon agence Wonderwall Agency. J’apporte mon expertise sur le métier de l’image dans sa globalité. J’ai envie de transmettre les connaissances, que j’ai acquises avec mon expérience, à des talents qui ont le potentiel, mais peuvent avoir des lacunes dans certains domaines. Je suis là pour les accompagner, répondre à leurs questions. C’est ce que j’aime faire aujourd’hui.
J’ai la chance de travailler avec différents profils, des personnes comme Lea Elui qui s’est lancée d’abord sur TikTok et Instagram. Ce qu’on a pu faire en une année avec elle est extraordinaire. Aujourd’hui, elle arrive à être autonome et avancer comme elle le désire comme ambassadrice de grandes marques.
A quoi occupez-vous vos journées quand vous ne travaillez pas ?
Ma vie c’est le travail. Je suis en permanence en réflexion. Ce métier n’est pas un travail pour moi, c’est une passion. S’il y a des choses à faire, j’avance à n’importe quelle heure. Il n’y a pas de dimanche chez moi.
Quelles valeurs vous a transmis Karl Lagerfeld ?
Tant de valeurs. Ce serait long de vous les énumérer. Les principales, c’est la générosité, la fidélité, la gentillesse. Et évidemment le respect et le fait d’être un travailleur acharné. Toujours se remettre en question. Ne jamais se reposer sur ses acquis. Ne jamais croire qu’on est arrivé. Ne pas contempler ce qu’on a pu faire de bien, mais faire, défaire et refaire.
Quel est votre plus beau souvenir avec Karl Lagerfeld ?
C’est compliqué de répondre à cette question. Je pense au dernier été passé avec lui. En été, nous sommes allés dans des endroits magnifiques. Nous y avons fait des photos inédites qui ne sont jamais parues. Ce sont des moments mémorables pour moi.
Le dernier été était familial, rempli de paix. Nous profitions de l’instant présent, de l’affection et de l’amour que nous nous portions l’un envers l’autre. Nous faisions des choses simples : prendre un verre, aller manger une glace, se raconter des choses de la vie, écouter de la musique, celle de Freddy Mercury,… faire des ballades en décapotable. C’était un homme rempli d’humour. Ses plaisanteries ont bercé les douze années passées avec lui et notamment ce dernier été. Il aimait jouer avec les mots. Il me manque énormément, mais il est toujours présent.
Collection Baptiste Giabiconi x Aubade
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