Je commence ce soir une longue série de présentations de marques françaises de sous-vêtements. Monsieur Moore est une jeune société qui a ouvert début septembre 2011. Son idée : créer un nouveau concept. » Une coupe ajustée, un style unique, l’élégance d’un boxer, le confort d’un caleçon. Après des mois de recherche, le boxçon Monsieur Moore est né. Parfaite symbiose entre le caleçon et le boxer. Il allie les avantages des deux, tout en se démarquant de l’un et de l’autre ».
La gamme compte 7 « boxçons » : blanc, noir, anthracite, camel, parme, bleu ciel et bleu marine.
Dans les faits, oui la coupe est ajustée, il ne s’agit pas de ces horribles caleçons bouffants, mais je ne vois pas la différence entre ces « boxçons » et des caleçons.
Sébastien Blondin est une nouvelle marque de vêtements pour homme centrée sur la maille et les hauts et les accessoires. Cette première collection automne hiver 2011 très originale reprend les codes du vestiaire masculin : polos, Tee shirts, chemises, gilets, vestes, cardigans, écharpes. Les tissus sont fabriqués (en France) à la manière de tissus de chemises ou de vestes. Les mailles viscoses discrètement satinées s’allient à des textures mates parfois chinées ou aux aspects cuir et au coton tissé.
la marque SÉBASTIEN BLONDIN sera vendue pour 1 mois chez « BOUTIQUE ( HOMME ) » – 32, RUE DES BLANCS-MANTEAUX – PARIS 4 ÈME. Autres points de vente sur : http://www.sebastienblondin.com/
Guillaume, photographié lors d’un cocktail organisé pour les chocolats Côte d’Or rue Saint Honoré.
De bons basiques, veste grise bien ajustée, chemise blanche parfaite, cravate noire. Un brin de sophistication avec le gilet noir. Des vêtements bien sages pour une personnalité visiblement plutôt excentrique.
Cette marque née dans le Sud Ouest de la France et qui connaît un succès mondial est connue pour ses imprimés improbables : fraises, gâteaux… parfois les motifs sont plus abstraits. J’aime le partenariat avec Marvel (voir mon article). Mais le moins que l’on puisse dire c’est que les motifs amusants ne sont pas sexy. Ils détournent de ce qui est emballé. C’est un peu l’anti AussieBum ou l’anti ES Collection, deux marques qui mettent en avant la sexualité. C’est un peu comme si ceux qui portent ces sous-vêtements souhaitaient gommer leur sex appeal.
La marque américaine de sous-vêtements homme 2(x)ist commercialise à partir d’octobre 2011 une collection baptisée « Military ». Comme son nom l’indique, les modèles ont été dessinés en s’inspirant des uniformes de combats et « tricots de corps ». Ils sont faits de coton pique-fle(x) respirant. Ils tiennent par une large ceinture de 4 cm argentée avec des rayures très viriles. La ligne comprend un slip, un slip de sport, un boxer et un débardeur.
Alors bien sûr certains diront que chacun fait comme il veut, ou comme il peut, et que considérer détenir le bon goût est un snobisme ridicule. Mais certaines règles ne relèvent ni de la mode, ni du style, mais plus simplement de l’esthétique. Prenons la tenue de cet homme sur cette photo volée, prise à l’arrache dans le métro….
Qu’est ce qui ne va pas?
La veste est couleur caca d’oie, peu importe. Elle est surtout beaucoup trop grande pour lui. Ensuite, elle n’est pas du tout assortie à son pantalon. Avec sa chemise, sa cravate, ses chaussettes et ses chaussures, il porte au total 6 couleurs différentes. Les chaussettes blanches dans des mocassins noirs créent un contraste. Conséquence : on ne voit plus que les chaussettes.
Alors voici quelques règles d’or :
1/ Avant d’acheter, je demande au vendeur si les vêtements que j’essaie sont bien à ma taille
Le pantalon doit juste casser une fois au niveau de la chaussure. Les coutures des chemises, blousons, gilets, vestes, Tee shirts, doivent arriver exactement dans le coin de l’épaule. Bras tendu le long du corps, le bout de la manche doit dépasser un peu le poignet. La manche de la chemise doit être environ 1 cm plus longue que celle de la veste. Un pantalon doit tenir tout seul sans ceinture. Tout cela paraît évident, et pourtant je constate dans la rue qu’énormément d’hommes portent des vêtements 1, 2, parfois 3 tailles trop grandes pour eux.
2/ J’assortis les couleurs
Le ton sur ton évite les fautes de goût. En revanche, évitez les camaïeux : on peut porter deux tons différents d’une même teinte, mais pas plus. Une règle de la décoration veut que le nombre de couleurs soit toujours impaire : 1, 3 ou 5. Je ne suis pas sûr que ce soit vrai aussi pour l’habillement. Je dirais plutôt qu’il faut limiter le nombre de couleurs à 1, 2 ou 3. Certaines couleurs ne vont pas ensemble : les tons vifs et les tons pastels par exemple. Imaginez un look mêlant jaune et rose…
3/ J’achète en fonction de ma morphologie
Si vous êtes très grand et très mince, longiligne, privilégiez les vêtements longs : manteau, trench, cabans, longs gilets. Bien ajustés. Les pantalons baggy, les pantalons à fourche basse, les tailles basses, les pantalons amples. Evitez : Les pantalons slims et skinny, car ils affinent les jambes et les font paraître encore plus longues. Les chaussures pointues longues car elles allongent l’apparence des jambes.
Si vous êtes petits et trapus, évitez les vêtements longs, les longs gilets qui arrivent à mi-cuisse par exemple. Privilégiez les blousons et pulls qui arrivent au niveau de la ceinture, les tissus souples, mais évitez les formes trop larges. Evitez absolument les bermudas pour vous tourner vers les shorts courts et les pantalons.
4/ Je demande conseil
En boutique, essayez plusieurs vêtements et demandez au vendeur son avis. Quel est celui qui vous va le mieux et pourquoi? Faites vous accompagner d’un(e) ami(e), d’un personal shopper ou bien contactez moi !
Alexis Mabille a toujours aimé faire défiler quelques mannequins en slip. Cette collaboration avec la marque Hom lui a donné l’occasion d’organiser un grand show mêlant prêt-à-porter et sous-vêtements pour homme.
Voici quelques photos fournies par le service de presse de Hom. Pour voir mes propres photos, rendez-vous ici.
Il s’agit de la collection été 2012. Ses fans reconnaîtront Francisco Lachowski.
J’entame aujourd’hui une présentation des collections de sous-vêtements pour homme de l’hiver 2011.
Comme la collection de prêt à porter homme, la ligne de sous-vêtements de John Galliano s’inspire de la vie du danseur Rudolf Noureev. Le défilé évoquait sa vie de danseur de ballet perfectionniste obsédé par la technique, soliste au Kirov, naturalisé autrichien dans les années 60 avant de vivre dans le swinging London puis à Paris. Galliano a présenté des tenues telles qu’elles auraient été transmises de père en fils, abîmées, usées, réparées, recousues. Elles racontaient d’abord l’histoire des hommes qui les ont portés : l’hiver russe, de Sibérie, des tenues tatares, de l’immigration vers Ellis Island. Puis évoquaient Noureev photographié par Irving Penn avec des silhouettes élancées et des tons monochromes. Ses rencontres avec les rock stars, photographes et autres artistes à Paris, Londres et New York. La 3ème partie du défilé avec ses cardigans tricotés, tenues de ballet, anoraks, jerseys évoquait les salles de répétition. La dernière partie « une âme vagabonde » montrait Noureev enveloppé dans de la fourrure, du velours, de riches broderies, du satin. Les tenues de soirées retravaillées avec une sensibilité ethnique évoquant ses racines tatares.
Les photos de présentations évoquent la scène et les salles de répétition avec des mannequins prenant des poses de danseurs.
Je vous propose aujourd’hui une petite interview, sous forme de verbatim, d’un très grand photographe qui pose sur la ville un regard comme nul autre, Mister Blad. Il nous explique comment il est devenu photographe et comment les paysages urbains sont devenus son thème de prédilection.
« Je suis passionné de photo depuis l’âge de 16 ans et j’ai obtenu mon premier emploi de photographe à 18 ans. Depuis 1999, je travaille au sein d’un grand laboratoire professionnel à Paris, ce qui me permet de côtoyer énormément de photographes professionnels, dont quelques grands noms de la photo. Voir leur travail au quotidien a aiguisé mon œil. Mais cela m’a aussi conduit à abandonner certains sujets comme les modèles vivants et les portraits. Je voulais faire aussi bien que les meilleurs. Mais je me trouvais moyen : Mes images avaient tendance à être des copies des photos de mes mentors. Comme Fred Goudon qui est « la » référence pour moi. Depuis 3 ans, grâce aux encouragements de mon ami et galeriste G. Ortega, j’ai trouvé ma voie dans les photographies Urbaines. Mon Oeil se reconnaît maintenant dans mes prises de vues et certains collectionneurs commencent à me suivre. Je suis un puriste argentique. Je travaille au moyen format Hasselblad. Ce format carré donne à mes images un style qui devient peu à peu ma carte de visite. Le fait de travailler en argentique m’oblige à soigner dès la prise de vue, le cadrage, la lumière de la photo. Je ne pratique aucune retouche ».
Ce magazine publie des enquêtes sur les tendances mode donnant des explications sur ce qu'elles disent de notre époque. Des interviews de personnalités : acteurs, chanteurs et sportifs, des articles sur la protection de l'environnement, le matériel de sport, les nouvelles technologies, les montres, la gastronomie. Des tests de jeux vidéo. Des conseils pratiques. N° CPPAP : 0125 W 93848.