Le bombers s’installe comme le blouson du moment. Réapparu de manière massive l’année dernière, il reste omniprésent dans les collections cet hiver. Certaines marques ne proposent même pratiquement plus que des vestes de ce type déclinées de toutes les manières possibles.
Le bombers qu’est ce que c’est au départ ?
Il s’agit de la déclinaison en nylon du blouson de pilote de l’armée de l’air américaine des années 50. Il est proposé aux civils depuis les années 60. Il commence à être à la mode dans les années 80 avant d’être adopté par la classe ouvrière britannique et par les skin heads. Dans les années 90, il est associé aux mouvements hip hop aux Etats-Unis, Gabber en Europe et dans le milieu gay. Ses codes : matière nylon en général bleu foncé, col bords côtes, poche zippée sur une manche, poches en biais pour les mains. A partir de là, les marques le déclinent de toutes sortes de manières. En lui ajoutant un col en fourrure (exemple avec la photo Eleven Paris), en replaçant le nylon par une autre matière comme le pilou (voir Diesel), ou par un matelassage (exemples chez Iceberg et Strellson), du molleton de coton (Kaporal), avec des imprimés (Diesel), du nylon mat ou satiné, des manches contrastées, des manches en maille (Joe Retro) ou en lui ajoutant un motif brodé façon sukajan, blouson du souvenir japonais ou encore sous forme d’un teddy en nylon (Chevignon).
Alternatives
A coté de cette pièce phare du moment, on retrouve tous les manteaux habituels de l’hiver : cabans, duffle coats (très à la mode cet hiver également), parkas, shearling, chesterfield, loden, trench coat, mackintosh et autres par-dessus indispensables lorsque l’on porte un costume. Avec pour certains des détails de vêtements d’apparat d’officiers. Et les blousons comme les incontournables doudounes (avec cet exemple imprimé camouflage chez Eleven Paris), perfectos, et blousons d’explorateur comme les canadiennes (exemple indémodable chez Le Temps des cerises).