L’assemblée nationale vote la loi contre l’ultra fast fashion

C’est une excellente nouvelle pour la planète et donc pour notre avenir, mais aussi pour notre santé et notre économie : La proposition de loi n°2268 « visant à démoder la mode éphémère grâce à un système de bonus-malus » a été adoptée à l’unanimité des votants.

L’ultra-fast fashion pollue. C’est aussi une « concurrence déloyale faite aux entreprises qui font le choix d’une production textile plus durable, respectueuse de l’humain et de l’environnement », rappelle le député Antoine Vermorel-Marques. Certains vêtements de la marque Shein sont porteurs de produits toxiques : phtalates, qui est un perturbateur endocrinien. Formaldéhyde, potentiellement cancérogène. Selon Greenpeace, environ 15 % des produits de la marque contienne des produits chimiques dangereux.

Ces marques chinoises sont une concurrence déloyale car les industriels français du textile sont soumis à de meilleures normes sociales et environnementales. Elles sont à l’origine de la faillite de nombreuses marques françaises à petits prix qui contribuaient à la vie nos centre-villes avec leur boutiques.

Au moment où la planète connait un effondrement du vivant sans précédent, il est impératif, vital, d’adopter des modes de consommation plus durables, qui respectent notre planète.

La proposition de loi prévoyait l’instauration d’une pénalité maximale d’un montant de cinq euros par produit lorsqu’une marque met sur le marché plus de mille nouveaux modèles par jour.

Le texte voté prévoit une pénalité de 50 % du prix hors taxe de chaque article vendu et l’interdiction de la publicité relative à la commercialisation de vêtements de fast fashion notamment via des videos d’influenceurs sur les réseaux sociaux.