La poésie de Walter van Beirendonck

Walter van Beirendonck nous avait laissé sur un défilé mode homme été tout en douceur avec ces boules de tendresse, pompons géants ou costumes nuages.

Pour ce nouveau défilé intitulé cette fois, Lust Never Sleeps, changement d’ambiance avec ces masques empruntés à quelque psychopathe. Et ces cannes africaines sculptées qui à la fois évoquent l’art africain et rappellent la canne du fou d’Orange Mécanique.

Mais à y regarder de plus près, les vêtements sont tout aussi poétiques que les saisons précédentes et en contraste absolu avec ces masques de cuir. Des habits très colorés, des matières douces comme ces pulls et pantalons mohair, de bouffeurs de câlins. Un travail incroyable d’empiècements. De l’humour aussi avec des chemises et noeuds papillon fondus dans le motif d’une veste. J’adore l’idée : c’est comme si les motifs n’étaient pas créés vêtement par vêtement, mais à partir de la silhouette complète de l’homme. Les pantalons ont une coupe parfaite, les mini-shorts… trop sexy.

Après le défilé Hand on the heart, Walter Van Beirendonck a choisi de nouveau de ne faire défilé que des mannequins noirs. Les détails, accessoires, motifs mêlent d’ailleurs des traditions d’Afrique… et d’Ecosse.