Jupes pour homme de l’hiver 2012

Franchement je trouve ça canon, mais pour des raisons culturelles, c’est impossible à porter dans la rue.

Antel :
Pour rappel, les femmes ont du combattre le « culturellement inacceptable » quand elles ont porté le pantalon!

Et ce n’est pas si vieux !

Chez moi, c’est carrément ma femme qui « bloque »… Là, ça craint. Forcément, elle même ne porte jamais de jupe (ni robe, ni collant, ni escarpins… bref, jeans T-shirts et pulls avec des chaussures fermées en cuir quelque soit la saison)

Question « virilité », c’est vrai que ce n’est pas évident. Mais, comme dit plus haut, le choix des chaussures, des accessoires (ceinture, sac à dos, couvre-chef…) permet de faire oublier l’a-priori féminin de la jupe.

Donc, il faut y aller, les gars ! Il ne manquerait plus que les femmes nous disent qu’on n’a pas de coui**es de ne pas oser porter la jupe !

🙂

Je ne suis pas baraqué, mais je ne me gène pas pour porter en été mes paréos de l’ile de Bali (j’en ai une douzaine, tous importé par une boutique spécialisée), de grands paréos à franges qui me couvrent de la taille aux chevilles. Ils sont en rayonne, une sorte de tissus léger et doux, agréable à porter. Avec un tee-shirt ou un polo manches courtes. C’est dommage qu’en occident les gens continuent à croire dans le cliché: paréo=fille.
J’ai récemment acheté un kilt tartan rouge et noir dans une fripe, mais je ne l’ai pas encore porté dans la rue, il me manque le sporan, Pas question de sortir sans, ni de porter une sacoche à l’épaule avec le kilt, ça fait tarte!
Ce que je regrette dans notre société occidentale, c’est la vision conservatrice du vêtement masculin: la mode homme est triste, uniforme, bleu-gris-maronnasse, les pantalons ont tous la même coupe et cette coupe ne varie jamais. Pire encore, elle s’est appauvrie ces quinze dernières années: je ne trouve plus de gabardines ou manteaux longs, je ne trouve plus de bottes, ni de vêtements un peu colorés ou avec des motifs. Tout est calqué sur l’influence industrielle fin du 19ème début du vingtième siècle (on le voit en déco), on ne trouve dans les boutiques hommes que des fringues qui évoquent le costume ouvrier revisité, le jean partout jusqu’à l’écœurement, ou le mythe de l’ouest de James Dean avec les looks pseudos-motards Harley, le costume de businessman ou le survêt’ du footeux people milliardaire, bref les mêmes thèmes qui tournent en boucle indéfiniment.
La jupe masculine, qui existe dans certains pays (kilts, sarongs, dhotis, paréos, etc…)pourraient apporter un vent de fraicheur et de changement dans cette garde robe masculine conservatrice et ennuyeuse au possible.
Certain ont peur de l’indifférenciation: cet argument était tenu par les mêmes personnes qui s’offusquaient des femmes en pantalons au 20ème siècle et les traitaient de gouines.
Et regardez dans la rue, tout le monde est en pantalon, se pose t’on la question de l’indifférenciation pour autant?
La dévirilisation des hommes? La virilité se porte dans la tête, ce n’est pas un vêtement, c’est un état d’esprit qui englobe bien d’autres valeurs que les seules agressivité et force physique.
Pantalon=virilté est un cliché mis en place par la bourgeoisie et l’église pendant la révolution industrielle, période ou la nation devait produire des ouvriers pour les usines et des soldats pour les guerres.