Test Mazda 3 : le constructeur japonais cultive sa singularité

J’ai testé le nouveau modèle d’une marque peu commune en France : la nouvelle Mazda 3 qui sera en vente à partir du 7 novembre.

J’ai pu conduire 2 versions : une diesel, 150 chevaux, boite automatique et une essence, 165 chevaux, boite manuelle 6 vitesses avec toutes les finitions haut de gamme : sièges en cuir chauffants, affichage tête haute…

J’ai aimé

  • En premier lieu son design, mais ça c’est une question de goût.
  • Ensuite, la légèreté de la voiture (elle pèse 70 kg de moins que la version précédente, par exemple 7 kg ont été gagné sur le poids des sièges), sa puissance, son agilité, particulièrement sur des routes sinueuses de montagne.
  • Le volant est réglable de haut en bas et en profondeur, ce qui permet d’avoir la position la plus confortable pour conduire et de se sentir faire corps avec la voiture.
  • L’affichage tête haute : Il s’agit de l’affichage des infos principales en caractères transparents et lumineux sur une plaque translucide en bas du pare brise, ce qui permet de lire les données (la vitesse essentiellement) sans quitter la route des yeux.
Mazda3_interior_2013_10

  • Pratique pour optimiser sa consommation d’essence, la version boite manuelle, indique au conducteur le rapport de vitesse optimal : A 80 km, la voiture dira par exemple de passer de la 4ème à la 6ème.
  • Quand on rabat les sièges arrière, le coffre obtenu est presque plat.
  • La connectivité à Internet avec accès à 40 000 radios Internet, des livres audio, podcast, la possibilité de rechercher restaurants et hôtels… de se connecter à Facebook et Twitter.
  • Sinon j’aime l’idée de conduire une voiture qu’on ne croise pas à tous les coins de rue.
  • Les fréquences sonores perturbantes pour l’oreille humaine, je suppose qu’il s’agit des infra sons inaudibles, ont été réduites. Sinon, je ne l’ai pas trouvée particulièrement silencieuse.

Je n’ai pas aimé

  • Je n’ai pas réussi à trouver comment éteindre le GPS et il y a un bug dans les indications données oralement : La voix indique les accents sur les lettres. Par exemple : « Tournez A accent grave droite ». Je suppose que ce bug sera corrigé avant la commercialisation.
  • Il n’y a pas pour le moment de caméra de recul pour assister les créneaux. Mais « ça arrivera », indique-t-on chez Mazda.
  • Le prix, entre 22 600 et 32 400 euros selon les finitions.

Quelques données techniques et informations qui ont attiré mon attention :

La version diesel affiche le taux de compression le plus faible au monde (14:1). Ainsi, c’est la première voiture de sa catégorie à répondre aux normes Euro 6 qui entreront en vigueur en 2014. En général les taux de compression diesel sont plutôt de 16 ou 18. Coïncidence, le moteur essence affiche le même taux de compression de 14 :1, ce qui est élevé pour un moteur essence. Ses concurrents sont à 11 ou 12. Pour l’essence, il est préférable d’avoir un taux élevé car cela induit une bonne combustion.

Autre point fort lié à la préservation de l’environnement, une partie de l’énergie de freinage est récupérée et stockée dans des condensateurs. Elle sert aux phares et à la clim et réduit les besoins électriques du moteur. Un volet d’aération s’ouvre et se ferme si le moteur n’a pas besoin d’être refroidi, ce qui améliore l’aérodynamisme. Pour la sécurité, elle intègre des systèmes de radar et caméras infrarouge pour prévenir dévoiements et collisions. Elle détecte le véhicule qui précède et s’adapte à sa vitesse. Le freinage est assisté. Pour plus d’infos techniques : Mazda.