Les 6 erreurs à éviter quand on débute comme Data Analyst
En six points voici comment construire une base méthodologique solide pour avancer avec confiance en tant qu’analyste de données.
Il donne du sens à une masse de données chiffrées. Un data analyst, ou analyste de données, collecte, trie, organise et analyse de grandes quantités de données brutes. Il les transforme en informations qui permettent d’orienter les décisions stratégiques et opérationnelles d’une entreprise. Intégrer un bootcamp (formation professionnelle intense et accélérée) de Data Analyse est une occasion de progresser et de se confronter à des cas concrets en quelques semaines. Pour transformer cette expérience accélérée en succès durable, il est utile de garder à l’esprit six erreurs courantes qui, si elles sont anticipées, aident à tirer le meilleur parti de cette formation intensive.
1. Négliger l’exploration des données
Souvent perçue comme une tâche fastidieuse, l’exploration des données (ou EDA) constitue pourtant la clé de voûte d’une analyse fiable. Ignorer cette étape, c’est courir le risque de vérifier des modèles construits sur des données non nettoyées ou biaisées. Dans un programme structuré, on consacre une partie significative du cursus à examiner chaque variable, à repérer les valeurs manquantes et à comprendre la distribution des données, afin d’établir des bases solides avant toute transformation.
2. Sous-estimer la datavisualisation
Beaucoup de débutants pensent que la puissance d’un modèle suffit à convaincre les parties prenantes. En réalité, sans visualisation claire et soignée, les insights (résultats) restent inaccessibles. Savoir choisir le bon type de graphique, hiérarchiser les informations et créer un récit visuel cohérent est une compétence à part entière. Les ateliers de storytelling (mise en récit) visuel, intégrés aux programmes les plus efficaces, mettent en pratique ces techniques avec des cas concrets, illustrant comment un graphique bien pensé peut changer la portée d’une découverte.
3. S’éparpiller sur trop d’outils
L’écosystème de la data regorge d’outils : SQL, Python, Tableau, Power BI, et bien d’autres. Toutefois, vouloir les maîtriser tous d’emblée conduit souvent à la dispersion. L’approche la plus pragmatique consiste à identifier trois piliers : la manipulation des données avec SQL, le scripting et l’automatisation avec Python, et la restitution avec un outil de dataviz. Cette sélection permet de construire une expertise solide, avant d’explorer d’autres solutions plus spécialisées.
4. Omettre les fondamentaux statistiques
Sans maîtriser les concepts de base, moyenne, variance, corrélation, tests d’hypothèse, on risque d’interpréter les résultats de façon erronée. Certains débutants appliquent des algorithmes de machine Learning (apprentissage automatique) sans vérifier si leur dataset (ensemble structuré de données) respecte les conditions d’utilisation des modèles. Un programme complet, comme celui de la formation data analyste de La Capsule, inclut une remise à niveau en statistiques appliquées, à travers des exercices pratiques.
5. Travailler en solo
L’analyse de données n’est pas un travail individuel : elle s’inscrit dans un environnement collaboratif où les retours des pairs et des experts métiers sont essentiels. Les formations intensives favorisent l’apprentissage en binôme, des sessions de feedback et des revues de code. Ces moments d’émulation permettent de confronter des points de vue, d’identifier de nouvelles approches et d’éviter de répéter les mêmes erreurs.
6. Ne pas documenter son travail
Un code non commenté, un notebook sans explication ou un rapport dénué de méthodologie deviennent rapidement illisibles, même pour son auteur. Documenter chaque étape, hypothèses, choix méthodologiques, sources de données, résultats intermédiaires, assure la traçabilité et facilite la maintenance future.
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