J’ai testé les nouvelles ŠKODA, Rapid Spaceback et Octavia RS

J’ai testé 2 ŠKODA. D’abord, la Rapid Spaceback, une berline compacte avec un toit panoramique en verre teinté, le genre de truc dont on ne peut plus se passer une fois qu’on l’a essayé. Il court du pare-brise avant jusqu’au hayon, offrant aux passagers une vue sur le ciel.

Quelques détails sont bien pensés : un volant 3 branches multifonctions que l’on peut régler dans tous les sens, des sièges avant chauffants et bien sûr un régulateur de vitesse.

Coté design, les origines tchèques sont rappelées au niveaux des phares taillés comme des cristaux de bohème. Ceux de l’arrière présentent leur typique design en forme de « C ».

Le modèle que j’ai essayé possède un système de double fond dans le coffre (en option). Et pas besoin de l’enlever ce double fond pour bénéficier du volume maximum, il suffit de le faire coulisser au fond du coffre.

La Rapid Spaceback est dotée de toutes sortes d’astuces : grattoir à vitre dans la trappe à essence, rangement pour le gilet de sécurité sous le siège conducteur, tapis de coffre réversible, languette pour le ticket de l’horodateur, support multimédia, nombreux porte-gobelets à l’avant et à l’arrière.

Elle est équipée de 6 airbags, de ceintures trois points à prétensionneur réglables en hauteur et d’appuie-têtes également réglables. ABS et ESC et en option des phares xénon, un contrôle de pression des pneus, des antibrouillards avec éclairage d’angle et un système d’assistance au démarrage en côte.

L’autre modèle, plus haut de gamme que j’ai essayée est l’Octavia RS. On retrouve dans l’habitacle des sièges sport en cuir et tissu, des inserts d’aluminium sur les pédales et les seuils de portes.

Celle-ci je l’ai conduite principalement sur autoroute, avec une boite automatique 6 vitesses. Le plus impressionnant est la possibilité de tout lâcher. Volant, frein et accélérateur. Si la route marque un virage, la voiture tourne toute seule. Si on mord sur la bande d’arrêt d’urgence, elle reprend sa trajectoire dans sa voie. Voilà comment ça marche : À l’aide de la caméra frontale située sur le pare-brise, l’assistant de maintien de voie reconnaît les lignes de délimitation des voies de circulation. Lorsque le véhicule menace de sortir de sa voie de circulation sans action délibérée du conducteur sur la direction, le système effectue une intervention de braquage. Ce contre-braquage est réalisé en continu et en douceur, mais le conducteur peut l’annuler en tenant le volant.

Sécurité maximale

Toujours coté sécurité, mais je n’ai évidemment pas testé ça : le correcteur électronique de trajectoire est couplé au freinage multi-collisions. Il permet de corriger la trajectoire en cas de perte de contrôle du véhicule en agissant sur l’injection et le freinage. Couplé au frein multi-collisions, il prévient le mouvement incontrôlé du véhicule après un choc afin de réduire le risque de collision consécutive. Si la voiture est impliquée dans un accident suffisamment grave pour activer l’airbag du conducteur ou du passager, elle commence automatiquement à freiner. Une fois à l’arrêt, le véhicule reste immobile avec les feux de détresse et les feux stop allumés.

Un coffre énorme

Le coffre est gigantesque : de 590 litres et 1 580 litres une fois la banquette arrière rabattue. De plus il est modulable avec un double plancher (en option) et une variété de positions qui permettent de transporter tout types d’objets. Par exemple une planche de surf sur un plancher totalement plat, tout en abritant une veste sur la toile placée sous la plage arrière. Sous ma sacoche d’appareil photo : le double fond amovible.