Les expositions à voir à Paris en octobre, novembre, décembre 2024 et début 2025.

C’est l’exposition majeure de cet hiver à Paris. Plus sombre, plus féroce que le Caravage dont il est l’héritier terrible avec sa peinture clair obscur dramatique à la gestuelle théâtrale et au réalisme cru. Cette exposition au Petit Palais retrace l’ascension fulgurante de l’un des plus grands artistes de l’âge baroque.
José de Ribera, artiste de la Renaissance hors-pair par sa capacité à retranscrire une réalité presque tactile des individus, des chairs et des objets, il traduit avec une acuité bouleversante la dignité du quotidien et les drames humains.

Présentation d’environ 300 fabuleux objets d’art du XVIIIe siècle en or, porcelaine, nacre ou couverts de pierres taillées qui appartenaient à l’aristocratie. En dialogue avec des tableaux et gravures d’époque sur lesquels ils apparaissent. Et du mobilier sur lesquels certains objets étaient exposés, des robes et costumes avec lesquels ils étaient portés. Certains ont été façonnés avec beaucoup d’inventivité, de créativité et d’humour parfois. Boite, tabatière, flacons de parfums, étuis à cire, boites à mouche ou à fard, nécessaire à écrire ou à broder, pommeau de canne, lorgnettes de théâtre, étuis à message, boite à musique, tire bouchon, loupe, bouton, encrier, bonbonnières, drageoirs, châtelaines et vinaigrette.

L’exposition réunit plus de 250 œuvres de toute nature, peintures, sculptures, objets d’art décoratif, objets d’histoire et de mémoire, papiers peints, affiches, pièces de mobilier…toutes interprètent des histoires collectives et des trajectoires individuelles inouïes. Ces œuvres les plus diverses donnent à découvrir un contexte traversé d’autant de peurs collectives et de violences d’État que de fêtes et célébrations hors du commun. Les plus connues sont redécouvertes grâce à des investigations scientifiques spécialement réalisées dans le cadre de ce projet.

Pierre-Antoine Demachy,
La fête de l’Unité et de la Réunion, sur la place
de la Révolution, vers 1793
© Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris

Contemplatives, presque du domaine du rêve, oniriques et poétiques, 200 photos couleurs et films réalisés à partir de 1911 au cours des 30 premières années du XXème dans les jardins du banquier philanthrope Albert-Kahn dialoguent avec des œuvres contemporaines mêlant poésie et technologies. Le jardin enchanteur de végétation de quatre hectares de boulogne et celui qu’il possédait au Cap Martin. L’exposition met en lumière la passion d’Albert Kahn pour le végétal à travers ces images réalisées dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, présentées en regard d’œuvres historiques et contemporaines. Elles portent sur les imaginaires de ces jardins. Attentifs aux effets du changement climatique, Les artistes contemporains ont en commun une sensibilité écologique.

Le musée d’Orsay présente une rétrospective de l’œuvre d’Harriet Backer, peintre norvégienne formée à Paris dont les tableaux aux coloris riches exaltent les variations de lumière.

Connue pour ses tableaux d’intérieurs qui explorent les effets de la lumière et de la couleur, Harriet Backer (1845 – 1932) est l’une des peintres norvégiennes les plus célèbres de son temps. Le musée d’Orsay présente la première rétrospective de son œuvre en France. Elle s’inspire aussi bien du naturalisme que des innovations de l’impressionnisme avec sa touche libre. Pour le Musée national de Norvège, elle est l’artiste la plus influente de Norvège de la fin du 19e et début du 20e siècle avec Edvard Munch.

Antoine Bourdelle (1861-1929) admira Auguste Rodin (1840-1917), de vingt ans son aîné. Bourdelle fut le praticien de Rodin, tailla pour lui des marbres. Rodin perçut en Bourdelle un héritier volontiers indocile.

Auguste Rodin (1840-1917) Torse de l’ombre, plâtre, 1902 Paris, musée Rodin