Beauté et mode selon Sébastien Chabal
Le rugbyman crée « Au poil » une gamme de cosmétiques pour homme dédiée au poil.
Interview et vidéo
Qu’est ce qui vous a donné envie de lancer cette gamme « Au poil » ?
Sébastien Chabal : C’est une gamme de cosmétiques autour du poil. Je pense avoir une certaine légitimité dans ce domaine là. J’ai été sollicité par beaucoup de marques qui lançaient des produits autour de la barbe. Comme j’ai une âme d’entrepreneur, je me suis dit que j’allais le faire moi-même. Je voulais des produits accessibles à tous, qui me représentent, simples à utiliser, vendus en grande distribution. La fabrication a été confiée à Fareva, entreprise de produits pharmaceutiques et cosmétiques, à Tournon en Ardèche. Ils seront en exclusivité chez Monoprix à partir d’avril ou mai.
Sébastien Chabal : « Nous sortons entre autres un produit qui n’existait pas, que je ne trouvais nulle part, et que je voulais : C’est la brume de propreté« .
De quoi s’agit-il ?
Ce sont des produits pour le poil, la barbe. Et aussi les cheveux. Et il y a un déodorant. Nous sortons un produit qui n’existait pas, que je ne trouvais nulle part, et que je voulais : C’est la brume de propreté. C’est un spray nettoyant, désinfectant qui parfume la barbe. Je l’ai d’abord fait pour moi, pensé pour mon utilisation.
C’est une gamme courte, fabriquée en France, avec le maximum de naturalité. Sur les produits on doit être à une moyenne de 98% d’ingrédients naturels et nous travaillons sur une gamme bio. Ma fille a réalisé le dessin du packaging. Je voulais que ce soit de bons produits, avec une belle apparence aussi, pas trop masculine.
Sébastien Chabal, quel est votre secret de beauté ?
Mon secret de beauté, c’est de ne pas passer beaucoup de temps dans la salle de bain. C’est pourquoi j’ai fait cette gamme simple. Je n’essaie de pas de me transformer. Ma barbe je lui mets un coup de brosse tous les matins, comme aux cheveux. Et j’ai la chance de passer à la télé tous les dimanches et qu’on me fasse une petite taille de barbe hebdomadaire, c’est pratique.
Vous voulez parler de Ruckfield ? Qu’est-ce qui vous plaît dans les vêtements ?
C’est une marque que nous avons lancée en 2009. C’est une histoire de rencontres. J’ai eu la chance de rencontrer un passionné de son métier et de rugby. Je suis assez sobre dans les vêtements que je porte : jean, basket, Tee shirts ou polo.
Comment expliquez-vous ce lien entre rugby et mode ? Beaucoup de rugbymen sont entrepreneurs. On ne retrouve pas ce phénomène dans le foot.
Le rugby ne génère pas assez de revenus pour en vivre jusqu’à la fin de sa vie. Nous sommes obligés de réfléchir à notre après carrière. Par ailleurs, beaucoup de rugbymen ont cette âme d’entrepreneur. C’est peut-être lié à la façon dont le rugby nous construit en tant qu’hommes dans le partage, cet esprit de travail.
Dans cette vidéo, Sébastien Chabal nous présente sa brume de propreté.